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charles pasqua - Page 3

  • LA SENATEUR DE VANVES AU CŒUR DE LA MELEE SENATORIALE

    La journée de Mercredi dernier a marquée le véritable coup d’envoi de la campagne pour les sénatoriales dans les Hauts de Seine avec conférence de presse de la liste PS-EELV-PC-FdeG conduite par Philippe Kaltenbach maire PS de Clamart, réunion publique de la liste UMP conduite par Roger Karoutchi avec Jean François Copé où beaucoup d’élus UMP vanvéens s’étaient déplacés. Des réunions sont d’ailleurs prévus à Vanves pour rencontrer ses grands électeurs : Denis Badré (Modem) lundi 12 Septembre à 20H30 à la sqalle Raphaël Baes, Hugues Sirvien Vienot (DVD) le Jeudi 22Septembre à 19H15 salle du Club Murillo. Roger Karoutchi organisera une réunion à Issy les Moulineaux avec Isabelle Debré pour les grands électeurs de la 10 éme circoncription le 19 Septembre etc….

     

    Charles Pasqua  qui a participé Mercredi soir au Théâtre de Neuilly à la réunion UMP, a salué très amicalement Isabelle Debré, sénateur sortante et 1ére maire adjointe de Vanves, au même titre qu’Isabelle Balkany (maire afjointe de Levallois), Georges Siffredi (maire de Châtenay) et Roger Karoutchi : «  J’ai l’habitude de la taquiner. Nous étions côte à côté souvent au Sénat. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour qu’elle s’affirme, pour qu’elle prenne davantage confiance envers elle. J’avais mis au point pour cela une technique qui était simple : au moment où elle allait prendre la parole, je lui enlevai les feuilles de son discours. Elle était bien obligée de se débrouiller ». Des paroles bie évidemment appréciés par les élus UMP Vanvéens qui étaient venus nombreuix assister à cette réunion où il ne manquait aucun des ministres et grands élus UMP altoséquanais, parlementaires, conseillers généraux, maires… Une véritable rentrée politique pour l’UMP 92 qui était en quelque sorte le premier acte du coup d’envoi des présidentielles dans les Hauts de Seine

     

    Isabelle Debré était d’ailleurs intervenu sur scéne juste avant pour expliquer que « nous avons besoin de vous. C’est un moment très important pour la haute assepmblée, puisque c’est la première fois qu’elle va être renouvellée dans sa moitié, alors que c’était par tiers auparavant. Car nous sommes vraiment ric et rac pour conserver la majorité  Nous le devons pour, en plus, donner un signe fort pour la présidentielle de 2012 ». Elle a surtout lu une lettre de François Fillon, premier ministre  qui indiquait clairement : « J’ai besoin de votre unité condition indispensable de notre réussite collective. L’intérêt général comme l’efficacité électorale nous interdisent la dispersion et la division. La victoire de notre camp n’est possible que si la majorité demeure rasemblée et concentrée avec pour seuile ambition, de gagner afin de continuer à servvir la France. J’ai besoin de pouvoir compter sur vous au Sénat pour poursuivre l’élan des réformes engagées par le président de la République face aux  défis lancés par la crise et aux promesses inconsidérés de l’opposition ». 

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE ISABELLE DEBRE ETAIT ELUE SENATEUR DE VANVES

    « Les négociations battent leur plein. Notamment celles sur les listes UMP pour les élections sénatoriales de septembre. Par téléphone ou dans les couloirs du Sénat, le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin est à la manœuvre. Son objectif : empêcher autant que possible les listes dissidentes, synonymes de pertes de sièges. La majorité ne peut se le permettre, alors que le scrutin s'annonce dores et déjà serré pour la présidence du Sénat, avec une gauche aux aguets » commente un observateur qui ajoute : « Dans les Hauts-de-Seine, la liste sera menée par Roger Karoutchi et les sortants Isabelle Debré et Jacques Gauthier. Elle est sous la menace d'une liste dissidente. Le nom de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, circule. Ainsi que Patrick Devedjian. Quant à Isabelle Balkany, sa défaite aux cantonales pourrait doucher ses ambitions pour le Sénat. Reste sa proximité avec le chef de l'Etat ». Une nouvelle étape devrait être franchi lundi avec une réunion de la commission des investitures de l’UMP à moins que les Hauts de Seine comme d’autres départements soient mis en réserve.

     

    Souvenez-vous, tout s’est joué en 3 mois entre le 28 Juillet et le 26 Septembre 2004 : Isabelle Debré était désignée par les élus et les militants fédéraux de l’UMP avec Roger Karoutchi pour reformer un binone, après les régionales de Mars 2004,  et conduire la liste UMP dans les Hauts de Seine. La Commission Nationale des Investitures de l’UMP ratifiait ce vote qui était une première dans l’histoire des instances gaulliste altoséquanaises. Il paraît que Bernard Gauducheau n’était même pas au courant de la candidature de sa première adjointe à ce moment là. 3 mois plus tard, Isabelle Debré était élue sénateur le 26 Septembre 2004, devenant le second Sénateur de Vanves. Le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  avait  été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.

     

    Ce scrutin avait été marqué par l’élection de Charles Pasqua (211 voix), alors qu’il était dans le collimateur de la justice,  et n’avait annoncé sa candidature que le 12 septembre. 14 listes étaient présentes dont 6 à droite, avec des sénateurs maires recalés notamment, Jean Pierre Fourcade (maire de Boulogne à cette époque) réélu, Jean Pierre Schosteck (Châtillon), battu, Denis Badré (Ville d’Avray) réelu, puis Roger Karoutchi pour l’UMP qui n’a obtenu que deux siéges, Jean Jacques Gautier en 3éme position ne devenant sénateur que plus tard lorsque Roger Karoutchi fut nommé ministre aux relations avec le parlement, et Hervé Marseille pour l’UDF qui a souffert de la dissidence de Denis Badré. La Droite avait donc implosée, alors qu’à Gauche, il n’y avait pas de surprise avec une liste PC conduite par Roland Muzeau, maire adjoint de Gennevilliers (devenu député)  et une liste PS par Robert  Badinter.

     

    Dés son arrivée au Palais du Luxembourg, Isabelle Debré intégrait la Commission des Affaires Sociales dont elle est devenue Vice présidente par la suite. Et elle avait les honneurs du Canard Enchaîné le 13 Octobre 2004 avec cette petite phrase  suite à l’élection des Vice-Présidents et Questeurs : « Je viens de comprendre pourquoi les moquettes du Sénat sont rouges et épaisses. Quand le sang coule, ça ne se voit pas. Quand les cadavres tombent, ça ne s’entend pas ». Curieusement, dans les semaines qui ont suivies son élection Bernard Gauducheau lui proposait un nouveau bureau voisin du sien, où elle s’était installée à la mi– Novembre comme ses prédécesseurs (Gérard Orillard, Claude Lemel…) lorsqu’ils étaient premier adjoint. Elle avait d’ailleurs choisie son mandat de Maire Adjoint à Vanves à celui de conseillère régionale, alors qu’elle aurait préférée le contraire, jugeant sa fonction de maire adjointe aux affaires sociales très lourde à l’époque.

  • VANVES ET LE GENERAL DE GAULLE : L’INAUGURATION DU SQUARE CHARLES DE GAULLE

    Aujourd’hui, nous revenons sur ses deux grandes manifestations qui avaient été organisé en Novembre 1990 pour marquer les 20 ans de sa disparition le 9 Novembre, et le centenaire de sa naissance le 22 Novembre.

     

    Sachant qu’elles se sont alors déroulées dans un contexte particulier : Didier Morin assurait l’intérim car Gérard Orillard, le maire était absent déjà depuis plusieurs semaines à cause d’une maladie qui allait l’emporter au début de l’année 1991. Et la municipalité était empêtrée dans le dossier du réaménagement du Centre Ancien avec la ZAC Saint Remy. Mais cela est une autre histoire. Un dossier spécial dans Vanves Infos avait annoncé cet événement avec des documents exceptionnels : L’auteur de ce blog avait retrouvé le discours du Général de Gaulle prononcé à Vanves le 11 Mars 1951 devant la jeunesse grâce à l’aide précieuse du service des Archives, sollicité le témoignage de Pierre Lefranc alors président de l’Institut Charles de Gaulle et retrouvés des photos prises lors de cet événement.

     

    Il y eu donc tout d’abord une exposition sur Charles de Gaulle réalisée et conçue par Sylvain Dubois. Il avait ajouté des éléments plus personnels apportés par certains vanvéens. Et le char qui avait transporté la dépouille du Général à sa dernière demeure avait été installé devant la mairie surveillée de très prés, 24H sur 24 par du personnel communal mobilisé à l’époque par le secrétaire général de mairie, Serge Bauville. L’inauguration sous la présidence de Didier Morin, maire par intérim et Roger Aveneau, conseiller général, eu lieu le 9 Novembre à l’heure où 20 ans auparavant Charles de Gaulle s’écroulait devant sa partie de réussite qu’il faisait chaque soir en attendant les actualités nationales à la TV. Il bruinait avenue GuyMocquet entre la Mairie où les façades étaient éclairées des couleurs tricolores. L’un de ses participants à cette inauguration se rémémorait alors ce 10 Novembre 1970, ce jour là où la France apprit la disparition de son grand homme et où des milliers de parisiens s’étaient retrouvés spontanément avenue des Champs Elysées pour remonter vers l’Etoile et déposer une fleur ou une bougie qui formérent une croix de Lorraine à côté de la tombe du Soldat Inconnu. « Il pleuvait ce soir là comme aujourd’hui, et le silence était impressionnant ».  

     

    Enfin, la ville avait inauguré le 22 Novembre 1990 le square Charles de Gaulle en présence de Charles Pasqua, alors Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Jean François Treyssac, le sous préfet médiatique d’Antony, André Santini, le député tout autant médiatique, Didier Morin, maire par intérim. Une cérémonie simple suivie par un public très nombreux : Chant des Partisans interprêté par l’Ecole de Musique, extraits de ses discours, discours de Didier Morin et de Charles Pasqua, plaque dévoilée et Marseillaise. Occasion de rappeler ce qu’était alors le gaullisme : « On se réclame de lui parce que le gaullisme a bien été antérieur à lui et pace qu’il lui survit. Le gaullisme c’est lorsque tout paraît perdu et inéluctable. On voit quelqu’un s’élever, refuser la défaite et réagir ».

     

    Depuis, la section RPR puis UMP s’est toujours réuni devant la stèle apposée sur la façade de l’école primaire Marceau pour déposer une gerbe le 9 Novembre et surtout le 18 Juin de chaque année. « C’est la cérémonie du cœur » pour Isabelle Debré, sénateur de Vanves qui déclarait lors d’un 18 Juin voilà deux ans : « Le 18 Juin, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays…C’est parce qu’il s’exprimait, porteur de ces valeurs propres à notre peuple, refus de se soumettre, courage devant l’adversité, qu’il a été entendu et respecté…Il est donc important que nous nous retrouvions ensemble, avec simplicité et sincérité pour commémorer cet événement. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, et aux enfants de nos enfants, les valeurs auxquelles nous devons d’être ici librement, au sein d’une démocratie vivante et généreuse. A nous de leur apprendre qu’on peut toujours refuser l’inacceptable, affronter les difficultés, sacrifier son confort et sa tranquillité quand il s’agit de l’essentiel ».